Rassemblement FORCE OUVRIÈRE contre le projet de réforme des retraites
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Samedi 21 septembre 2019
Rassemblement FORCE OUVRIÈRE contre le projet de réforme des retraites.
Pourquoi devons nous y être en nombre ?
Parce que c’est maintenant que nous devons bloquer les velléités gouvernementales afin d’empêcher le gouvernement de faire diversion avec des syndicats collaborateurs qui veulent s’afficher comme "réformateurs" et iront négocier avec le gouvernement "le poids du boulet et la longueur de la chaîne" et donc un recul social sans précédent, si on ne les contraint pas à faire marche arrière !
Pour déminer et pour des raisons électoralistes, le gouvernement annonce une pseudo concertation des citoyens … et un long débat avant de prendre des décisions (textes, déjà prévus, en juillet) : Mensonges ! Pour preuve, c’est le rapport Delevoye qui est sur la table et uniquement lui, et Jean-Paul Delevoye a intégré le gouvernement pour porter son projet au nom du gouvernement.
Cette contre-réforme est injuste pour tous les salariés, ce sont des mesures d’austérité qui vont réduire les droits et faire dégringoler les niveaux de retraite d’année en année, mécanisme initié depuis la contre-réforme "Fillon" et son allongement de cotisation.
Affichage d’une mise en œuvre progressive, mais :
- Doit-on sacrifier l’avenir de nos enfants ? NON !
- C’est une rupture du contrat passé entre l’État et les salariés bénéficiant de régimes spéciaux, les fonctionnaires ainsi que les OPA, dont leurs statuts à l’embauche garantissent leurs salaires, leurs déroulements de carrière et leurs niveaux de retraite !
Quelle garantie avons-nous que les générations de salariés nés avant 1963 ne seront pas pénalisés s’ils diffèrent leur départ pour compléter leur nombre de trimestre ? AUCUNE !
Cette contre-réforme porte en elle un nouvel allongement de la durée de cotisation dans une société où la précarité salariale est la règle que veut imposer le gouvernement, y compris dans la Fonction Publique (Loi de Transformation de la Fonction Publique).
Autour du thème faussement porteur d’un "âge pivot à 64 ans" le seul gain serait qu’aucune décote ne s’appliquerait sur les salariés qui auront cotisés 43 ans et partiraient à 64 ans ou plus … par contre pour les autres, les plus nombreux ...
Le Chef de l’État évoque une autre alternative, notamment en marge du G7 : l’allongement de la durée de cotisation…
Les pièges sont nombreux :
- Le calcul de la retraite se fera sur la totalité de la carrière : 43 ans pour une retraite complète au lieu de l’indice détenu 6 mois avant le départ en retraite pour les fonctionnaires ou sur les 25 meilleures années pour le privé ! Avec la précarisation des salariés par la généralisation des CDD, personne n’arrivera à 43 ans de cotisation !
- Partir à 64 ans ou plus pour éviter les décotes alors qu’actuellement l’âge moyen de l’espérance de vie en bonne santé est de 63 ans (âge moyen qui a tendance à ne plus augmenter notamment avec le durcissement des conditions de travail), c’est la garantie qu’une bonne moitié des salariés seront dans la difficulté pour poursuivre leur carrière au-delà de 63 ans et devront partir avec des niveaux de pension en baisse qui plus est, amputés par une décote (triple peine : santé, niveau de pension et décote)
- La Fixation de la valeur du point retraite par le gouvernement, sur la base des indicateurs économiques, garantit qu’elle n’augmentera pas et pourrait probablement bien baisser dans les années à venir, ce qui est déjà arrivé dans les pays qui appliquent ce système !
- Potion amère, le calcul du niveau de retraite du salarié ne sera connu par celui-ci qu’à la date de son départ et va transformer la retraite par points en travail sans fin !
OÙ SERA LA JUSTICE QUAND LES NIVEAUX DE RETRAITES SERONT EN BAISSE POUR TOUS LES SALARIÉS ?
Pour participer à cette journée de mobilisation avec les militants, les adhérents et les agents sensibilisés, contactez l’UD FORCE OUVRIÈRE de votre département qui organise les déplacements sur Paris.
La journée de mobilisation des agents de la RATP a été une réussite, faisons en sorte que la journée de mobilisation FORCE OUVRIÈRE initiée en soit une autre et marque le point de départ d’une mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale qui, par des actions bloquantes, oblige le gouvernement à retirer son projet et à travailler à une réelle amélioration généralisée des niveaux de retraite et de pension.
