DDI : les agents désorientés par les réformes

publié le 15 février 2021

Extrait de L’Info Militante


DDI : les agents désorientés par les réformes


À  peine la réforme sur les préfectures réalisée en 2017 qu’une autre est venue jeter le trouble : la réforme de l’organisation des administrations territoriales (OTE), visant notamment les DDI, les directions départementales interministérielles.

Nées en 2010 et rattachées au Premier ministre, elles regroupent d’anciennes directions ministérielles. Depuis 2018, ces DDI aux compétences multiples (écologie, urbanisme, répression des fraudes, logement, jeunesse et sports…) sont en pleine restructuration.

Elles sont rattachées au ministère de l’Intérieur depuis l’été dernier et sur les fonctions support, des secrétariats généraux communs avec les préfectures sont en vigueur depuis le 1er janvier.

Et ce n’est pas fini, la réforme prévoit notamment des transferts de missions entre structures.

Un baromètre social au bilan morose

En janvier, lors d’un CHSCT des DDI, FO rappelait ses inquiétudes : « Aucune DDI n’est épargnée par les chamboulements d’organisation, de rattachement, d’inter-départementalisation et/ou de plateformisation des missions », et sans oublier « les revues de missions, qui ne seront pas sans douleur et sans conséquence sur des effectifs déjà exsangues… une nouvelle fois ».

Lors du dernier baromètre social des DDI, 73 % des agents ont dit ne pas avoir confiance en l’avenir (+ 7 points comparé à 2017), 63 % ont déclaré ne pas avoir de visibilité sur l’évolution de leurs missions et 66 % sur l’évolution de leur structure.

La direction de la modernisation et de l’administration territoriale (DMAT) en déduit qu’ils s’interrogent sur « leur place au sein des DDI ». Judicieux, sachant que l’effectif des DDI a reculé de plus d’un tiers en dix ans.

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