Après les vœux, c’est les soldes au ministère de l’Ecologie !

publié le 29 janvier 2021

A l’aube d’une année 2021 qui semble vouloir nous rejouer une partie de la partition de 2020, nous voici entre fin de la période des vœux et début de la période des soldes.

Pour ce qui est des vœux, que 2021 nous permette de retrouver liberté, lien social et sens des missions de service public au delà de nous laisser la santé !!

Autant dire que si cela ne tenait qu’à l’action du gouvernement, ce n’est pas gagné…

Mais après les vœux, passons aux soldes !

La période s’y prête tout particulièrement au sein de nos ministères, tous soumis à des degrés divers aux effets de la loi de finances 2021 et aux réformes amplifiées accélérées quel que soit le contexte sanitaire :

  • -20 % sur les effectifs du pôle ministériel Ecologie/Transports/Logement/Mer depuis 2015, traduits en autant de plans sociaux dans nos Etablissement publics en particulier
  • -20 à -100 % sur les Directions Interdépartementales des Routes dans le cadre du projet de loi 4D
  • -80 % sur les missions « Aménagement/Logement » des DREAL, -50 % à -80 % des missions environnement des DREAL dans le cadre du projet de transfert des laboratoires d’hydrobiologie et des missions Natura 2000, -20 à -100 % des missions de maîtrise d’ouvrage routière dans le cadre du projet de loi 4D
  • -100 % sur la police de la publicité, la fiscalité de l’urbanisme et les fonctions supports en DDT
  • -100 % des missions « non prioritaires » dans le cadre de la revue des missions de la ministre Pompili

Dans ce contexte, si la seule préoccupation de l’administration est de veiller à respecter « la trajectoire d’ETP », notre préoccupation reste en 2021 de prolonger le combat de longue haleine pour défendre nos missions et nos effectifs – nos interventions ayant au moins permis lors des débats du PLF 2021 au parlement de tirer le constat que « ça ne pouvait plus continuer comme cela », et de défendre chaque collègue au plus près de sa situation quelles que soient les entraves créées par la loi dite de « transformation » de la Fonction Publique.

Continuer à détruire la chaîne nationale de portage des politiques publiques et l’expertise de l’État dans nos champs de compétence (y compris en niant la valeur des statuts particuliers de corps), c’est donner autant de motifs supplémentaires aux tenants d’une nouvelle remise en cause de sa légitimité à intervenir.

Affaiblir l’outil pour mieux le casser, destination Etat transféré ou externalisé !
 

Résistance ou simple résilience, nous avons donc fait notre choix. D’autant que l’addition sociale de sortie de crise, nous en connaissons déjà les grandes lignes.